Palourde japonaise
Venerupis philippinarum

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Venue du Japon, cette palourde a été introduite en Colombie-Britannique dans les années 1930. C’est maintenant la palourde d’élevage la plus prisée au Canada. On élève aussi d’autres espèces, dont la palourde américaine et la mye.
Les estrans boueux constituent le milieu de croissance idéal des palourdes. Les éleveurs placent les palourdes dans le bas des zones de marées, dans des poches en filet, sur des plateaux ou dans des parcs. Les palourdes peuvent alors s’enfoncer dans le sable.

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Les naissains de palourdes peuvent être produits en écloseries ou récoltés à l’état sauvage.
Bon à savoir…

Keith Holmes, Hakai Institute. Île Quadra, Colombie-Britannique, sur les territoires traditionnels des peuples Laich-Kwil-Tach et Salish de la côte nord.
Les espèces indigènes, comme les palourdes jaunes et les palourdes du Pacifique, sont cultivées par certains peuples autochtones du Canada depuis des milliers d’années. Certains élevages existent depuis environ 3 500 ans.

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Les palourdes japonaises arborent des anneaux qui poussent à l’extérieur de leurs coquilles. Comme pour les arbres, les anneaux peuvent révéler l’âge des palourdes et les conditions environnementales où elles ont vécu.

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La palourde japonaise est devenue populaire dans les années 1980. Les gens aimaient le fait que la partie comestible soit facile à retirer de la coquille une fois la palourde cuite.

Keith Holmes, Hakai Institute. Île Quadra, Colombie-Britannique, sur les territoires traditionnels des peuples Laich-Kwil-Tach et Salish de la côte nord.
L’élevage de la palourde, tel qu’il est pratiqué par les Premières Nations de la côte ouest, est un excellent exemple d’aquaculture durable. Leurs pratiques permettent de nourrir les gens tout en augmentant la population de palourdes et en assurant la prospérité des autres espèces autour des élevages.